Sermon du vendredi 10 mars 2017 – Esther et la Journée internationale des droits de la femme

Il s’en est passé des choses le 8 mars, journée des droits de la femme.
Le rabbin Yigal Levinstein de l’implantation de Bené Atzmon a déclaré devant des centaines d’élèves d’un académie religieuse qui les prépare à entrer sous les drapeaux: Tzahal rend les jeunes filles folles et les dépouille de leur féminité et de leur identité juive. Elles entrent juives et en ressortent non-juives.
Et que se passe-t-il lorsqu’une femme commande une compagnie? C’est une folie, cela ressemble à un asile de fous… Et que vont-elles raconter à leurs enfants en les couchant? Elles leur raconteront leurs combats sur champ de bataille? Une folie. Devant le tollé que ces propos ont provoqué, y compris de plusieurs ministres, il a confirmé la teneur de ses prises de position en ajoutant que l’approche “féministe” en vigueur dans l’armée n’est pas conforme à la Halakhah. A ce propos, le Ministre de l’intérieur, Aryeh Deri (Shas) a déclaré: Je le remercie d’avoir dit la vérité et de ne pas être effrayé de dire la vérité.[1]

La veille de célébrer Pourim, de telles affirmations nous laissent perplexes. Pourtant c’est bien Esther qui permis au peuple d’Israël d’échapper à l’extermination programmée par Haman au sein du royaume qui s’étendait des Indes jusqu’en Ethiopie (donc là où vivaient la presque totalité des Juifs de l’époque).
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