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Mariage, divorce

C’est une mitzvah de se marier et de vivre avec son/sa conjoint/e en créant une relation où chacun devient le complément et l’associé de l’autre.

Avec la synagogue, le foyer juif est un lieu de transmission de la Tradition et des valeurs juives.

En cas de rupture définitive entre les époux, le divorce reste possible.

Mariage

Nous célébrons Houppah et Kiddouchin (célébration du mariage juif avec signature de la Ketoubah) lorsqu’un couple se présente marié civilement, que l’homme et la femme sont tous deux juifs et que cette union ne contrevient pas à la halakhah (sauf les cas cités ci- dessous).

Nous considérons les interdits concernant le cohen et le mamzer (bâtard), et l’obligation du lévirat ou de la halitzah (rituel de libération pour la femme astreinte au lévirat) comme caduques.

Lorsqu’un couple marié civilement ne peut pas l’être religieusement (lorsque l’un des membres n’est pas juif ou lorsque l’un des membres divorcé civilement n’a pas obtenu un guet…), nous prenons en compte le fait que sur le plan civil il constitue un foyer, mais nous ne considérons pas cette union comme valide selon la halakhah.

Nous reconnaissons toute Ketoubah émise par une autorité compétente.

Divorce

Aucune procédure de guet ne peut être ouverte avant que le divorce civil ne soit prononcé.

Lorsqu’un couple est divorcé civilement, un guet (acte de divorce religieux) peut être émis.

Lorsque la demande lui est faite d’émettre un guet, le Beit-Din recommande la nomination de représentants qui agiront au nom des partis concernés et recevront le guet en leur nom. Une fois la procédure accomplie, un certificat sera remis, le guet restant dans les archives du Beit-Din.

Lorsque l’une des personnes refuse d’accorder le guet, le Beit-Din lui adresse trois courriers. Dans le cas de non-réponse ou de refus motivé par la recherche d’un avantage financier ou autre, le Beit-Din statue en l’absence de la personne et émet un guet et les certificats afférents.

Lorsque l’une des personnes désire s’adresser à une autre autorité rabbinique, toute action est suspendue. S’il s’avère que cette demande est une manœuvre dilatoire, le Beit-Din agit comme mentionné précédemment.

Nous reconnaissons tout guet émis par une autorité compétente.

Tout acte ou certificat concernant le statut personnel émis par nos communautés est accepté par l’Agence juive, l’administration israélienne et les communautés libérales dans le monde entier.