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Discours de Roch Hachanah – 5781

Discours du Président David Sikorsky – Roch Hachanah 5781

Cher rabbi François, chers membres du comité et des commissions, chers anciens présidents, chers membres du GIL, chers amis,

Nous clôturons ce soir une année très particulière et nous débutons cette année 5781 dans un monde bien différent de celui dans lequel nous entrions l’année dernière. La crise du Coronavirus a eu en effet trois grandes conséquences :

D’abord et avant tout, notre pensée s’adresse aux familles qui ont été touchées par la maladie. Notre communauté n’a pas été épargnée. Je sais que plusieurs d’entre vous ont contracté le virus et ont passé des moments bien difficiles. Je sais aussi que pour ceux qui ont eu des cas dans leur famille, mais même pour ceux qui n’ont pas été directement atteints, l’impact psychologique de la pandémie est profond. En particulier, l’éloignement des proches, l’impossibilité de voir ou de prendre dans ses bras un petit fils ou une petite fille, tout cela couplé à une situation économique souvent incertaine, ont fait souffrir beaucoup d’entre nous.

Il y a aussi des conséquences logistiques : la fermeture de notre synagogue pendant de nombreuses semaines, l’annulation des événements prévus cette année pour le 50ème, l’arrêt du Talmud Torah et les restrictions que nous avons mises en place pour célébrer les fêtes de Tishri, y compris le port de ce masque, auquel nous regrettons d’être obligés de nous habituer. Bien sûr, nous supportons toutes ces contraintes sans rechigner car elles n’épargnent personne, ni dans notre communauté, ni dans notre nation, ni dans le monde. Elles sont tolérables aussi car elles sont dans le fond très égalitaires. Riches, pauvres, juifs, chrétiens et musulmans, blancs ou noirs, nous sommes tous logés à la même enseigne face au virus.

Cette distanciation physique, l’arrêt des événements présentiels – quel horrible mot ! – nous a aussi amené à remettre en question notre rapport à la communauté. Au sein du comité, nous avons beaucoup débattu des moyens à mettre en place pour permettre à nos membres de garder un attachement fort avec le GIL sans pouvoir ne se rendre ni à la synagogue ni aux divers événements cultuels et culturels que nous organisons durant l’année. Ici, rabbi François a joué, comme souvent, un rôle essentiel pour que nous puissions, grâce au streaming, rester proches de vous pendant toute la durée de fermeture de notre synagogue. Nous avons redoublé d’efforts pour renforcer notre présence sur les réseaux sociaux à travers de nouveaux comptes YouTube et Twitter, auxquels je vous recommande d’ailleurs vivement de vous abonner.

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